Article dans  Les Echos sur 400 Partners et le management de transition

Que deviennent les managers de transition sur la durée ?

Les managers de transition jonglent entre des missions ponctuelles et répondent ainsi aux besoins spécifiques des entreprises. Mais, au bout de quelques années, comment évoluent ces professionnels hyperflexibles et surqualifiés ?

[Extrait] 

Remplacer ponctuellement une personne clé

En quête de souplesse, les entreprises recourent à leurs services, le plus souvent par le biais de sociétés ad hoc, et trouvent ainsi une solution qui leur permet de mobiliser, sans aucun engagement à long terme, un directeur général, financier, des ressources humaines ou encore des achats immédiatement opérationnel. Le secteur industriel concentre la moitié des missions mais d’autres - le luxe par exemple - y viennent aussi.

Missions en continu ou recrutement par le client

Sur la durée, le devenir des managers de transition entre dans quatre cas de figure. Beaucoup, passionnés par la diversité des projets proposés, passent sans discontinuer de client en client. Flexibilité, grande variété de sujets à traiter, bonnes rémunérations… Tout les séduit dans ce mode de fonctionnement.

Quant à l’autre moitié, elle est constituée de primo-accédants, des professionnels qui sortent d’un CDI plus ou moins long, recherchent leurs premières missions et qu’il faut former aux codes de ce métier, poursuit Bruno Calbry, cofondateur et directeur de 400 Partners.

Passerelle vers le cabinet qui missionne ou renoncement

Troisième cas, plus rare, certains grimpent dans la hiérarchie du cabinet qui les missionne. « La passerelle n’est pas simple », tempère Thierry Grimaux, lui-même ex-manager de transition indépendant « Il faut savoir passer d’expert à généraliste, s’adapter facilement et surtout savoir vendre des missions », insiste-t-il. Enfin, dernier cas, celui de ceux qui jettent l’éponge. La fonction, attirante, ne convient pas à tout le monde. Quand certains viennent au management de transition par conviction, d’autres le font par contrainte. Tout le monde ne peut pas être rapide, analytique, pragmatique mais aussi posséder une finesse psychologique, ad hoc pour s’imposer à une équipe en place, sans la heurter, et la faire travailler. Ne surfe pas sur cette tendance qui veut.

Lire l'article complet de Muriel Jasor, dans Les Echos du 21 mars 2024.

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